Alan Brazo annonce la fin de sa carrière Alan Brazo n’a plus foulé les terrains depuis le 23 novembre dernier en raison d’une rupture des ligaments croisés. Alors que des discussions sur sa prolongation de contrat avec l’USAP avaient lieu, le troisième ligne a décidé, ce dimanche soir, de mettre un terme à sa carrière de rugbyman professionnel à la fin de cette saison. Une blessure qui fait réfléchir À 32 ans, Brazo, qui a disputé 7 matchs cette saison, souffre d’une blessure survenue lors d’un match contre Toulouse. Au stade Ernest-Wallon, son genou a été mis à mal dans un ruck, ce qui l’a conduit à se poser des questions sur la suite de sa carrière. Dans un documentaire de plus de 20 minutes diffusé par l’USAP sur les réseaux sociaux, il partage ses réflexions sur cette épreuve. Retour à la compétition incertain Après avoir subi une opération réussie, Brazo a commencé à douter de son avenir rugbystique. La dureté du rugby moderne et son engagement à "200 %" pour la saison à venir l’ont amené à reconsidérer ses priorités. Honnête envers lui-même et envers le club qui lui a tant donné, il a décidé de ne pas tricher, que ce soit dans sa vie personnelle ou sur le terrain. Un dernier match avec l’USAP Dans la vidéo publiée par l’USAP, ses coéquipiers de longue date, tels que Tom Ecochard, Tristan Labouteley et Lucas Bachelier, lui rendent hommage. Alan Brazo, avec ses 180 matchs sous le maillot sang et or, est décrit comme serein, fidèle et capable de s’investir pleinement dans toutes ses tâches, tant sur le terrain qu’en dehors. Originaire de Castres, il est arrivé à Perpignan à l’âge de 18 ans pour poursuivre des études en océanologie. Sa détermination lui a permis de convaincre le coordinateur rugby de l’USAP Association, Christian Serre, de le garder dans son groupe Crabos, malgré un début de carrière difficile. Un défi à relever Avant de tourner la page de sa carrière, Alan Brazo se lance "un ultime défi", comme le qualifie l’USAP dans sa vidéo. Il aspire à jouer un dernier match avec le maillot de l’USAP. Bien que les médecins soient pessimistes quant à la possibilité d’un retour, Brazo reste déterminé : "Revenir en six mois, ça s’est déjà vu", admet-il. Cette volonté témoigne de l’amour qu’il porte à l’USAP et de son esprit combatif, ainsi que de sa sérénité face à l’adversité. source : lindependant.fr