La nouvelle saison du Super Rugby Pacific démarre fort avec une affiche entre les Blues et les Chiefs, finalistes de l’édition précédente. Cette année, plusieurs changements viennent bouleverser le championnat, notamment la disparition des Melbourne Rebels et l’arrivée de nouvelles stars. Voici les cinq grandes questions à se poser avant le coup d’envoi. Quel format après la disparition des Rebels ? En proie à de graves difficultés financières, les Melbourne Rebels ont été exclus du Super Rugby après la saison dernière. Cette absence crée une situation inédite : avec seulement 11 équipes, chaque franchise sera exempte deux fois lors des 16 journées du championnat. Le calendrier a été ajusté en conséquence : chaque équipe affrontera quatre adversaires deux fois et six adversaires une fois, en fonction de la proximité géographique. À l’issue de la saison régulière, les six meilleures équipes seront qualifiées pour la phase finale avec un système de barrages où les trois vainqueurs et le meilleur perdant accèderont aux demi-finales. Ardie Savea, capitaine et leader des Moana Pasifika Le mercato a été animé cette année, mais l’une des plus grosses arrivées concerne le retour d’Ardie Savea dans le championnat. L’ancien troisième ligne des Hurricanes, élu meilleur joueur du monde en 2023, rejoint les Moana Pasifika, où il retrouvera son frère Julian Savea. À Auckland, le leader des All Blacks aura la mission de guider cette jeune franchise, qui veut franchir un cap cette saison sous la houlette de Tana Umaga. Avec un effectif renforcé et un Savea en pleine forme, les Moana Pasifika peuvent-ils créer la surprise cette année ? Les Blues peuvent-ils conserver leur titre ? Vainqueurs du Super Rugby 2024 après un combat titanesque contre les Chiefs, les Blues débutent la saison avec un effectif impressionnant. En plus des superstars Rieko Ioane, Mark Tele’a et Caleb Clarke, l’équipe enregistre le retour de Beauden Barrett, de quoi renforcer une ligne arrière déjà redoutable. Avec un effectif dense et une troisième ligne monstrueuse (Sotutu, Papali’i), les Blues semblent bien armés pour régner à nouveau sur la compétition. Dès la première journée, ils auront l’occasion d’affirmer leur statut de favoris face aux Chiefs. Les Crusaders en reconstruction ? La saison 2024 a marqué la fin d’une ère pour les Crusaders. Longtemps dominateurs, les hommes de Christchurch ont vécu une saison difficile, terminant à une décevante neuvième place. L’intersaison n’a pas été marquée par de grosses recrues, à l’exception de l’ouvreur australien James O’Connor. Malgré la présence de cadres comme Scott Barrett, Sevu Reece et Will Jordan, l’équipe semble encore en transition et risque d’avoir du mal à rivaliser avec les meilleures franchises néo-zélandaises. Un nouvel exercice compliqué à prévoir ? Les Waratahs, dernier espoir australien ? Dernière équipe australienne à avoir remporté le Super Rugby (en 2014), les Waratahs espèrent redorer le blason du rugby à XV australien. Leur dernière saison a été un cauchemar, avec une dernière place au classement, mais plusieurs recrues viennent redonner de l’espoir. L’attraction principale se nomme Joseph Sua’ali’i, phénomène du rugby à XIII et révélation des Wallabies lors de la tournée de novembre. Avec les arrivées de Taniela Tupou et Andrew Kellaway, l’équipe espère changer de visage et surprendre dans un championnat largement dominé par les Néo-Zélandais.